Autrefois, cette méthode était souvent utilisée.
Au XVI siècle, un ouvrage de Philibert DELORME décrit « les nouvelles inventions pour bien bâtir et à petits frais ».
Les plessis ou plesses sont un maillage de végétaux secs ou vivants.
Dans mon jardin, j’ai choisi le plessis sec, c’est à dire que je constitue un maillage ou tressage à l’aide de branchages(issues de la taille des arbres fruitiers, ou autres arbres présents dans mon jardin)
Idéalement, le bois de châtaignier est le plus robuste et le plus droit, il permet d’obtenir des plessis bien droit et qui durent environ 3 ans.
Le plessis permet de délimiter un massif, une plate-bande, des plants de groseillier…
Ici, il délimite un ensemble de rosiers
Ici, il entoure un groseillier. En hiver, je peux ainsi recouvrir l’espace de feuilles mortes(ainsi elles se décomposeront et donnerons de l’humus et la terre s’en trouvera allégée)
Je trouve les plessis très esthétiques.
En vision globale, les groseilliers étant plantés un peu partout entre les arbres fruitiers, c’est vraiment sympa à regarder.
En plus, les petits rongeurs attaqueront moins les plants.
J’aime ce qui est ancien dans le sens où nos ancêtres ont eu avant nous du bons sens. Ils nous montrent ainsi un chemin, peut-être plus respectueux que ce besoin de productivité à tous prix.
Un jardin écologique, c’est un jardin qui respecte la terre, son histoire. Il laisse aussi un message d’espérance pour nos enfants et nos petits enfants
Utiliser les branches sans les faire brûler ou les emmener à la déchetterie en voiture, c’est un peu moins de pollution.
Pour les réaliser, il suffit d’enfoncer dans le sol des gros morceaux de bois de 30 à 40 cm.
Puis, grâce à des branches plus longues(au moins 1m50), vous tressez autour des piquets disposés tous les 50cm.
Ce livre m’a inspiré et je le trouve magnifique : http://www.decitre.fr/livres/structures-vegetales-ou-la-rigueur-sauvage-9782841020508.html